mardi 14 novembre 2023

DE LA CRAINTE DE DIEU A LA VIE ETERNELLE

 




Prov 10 : 17,18 « Celui qui se souvient de la correction prend le chemin de la vie, Mais celui qui oublie la réprimande s’égare. Celui qui dissimule la haine a des lèvres menteuses, Et celui qui répand la calomnie est un insensé. »  

Écouter l’instruction et la garder, c’est le chemin de la vie et du bonheur ; mépriser la correction, d’où qu’elle vienne, ou l’oublier bientôt, c’est un fatal égarement

       Quand la haine règne dans le cœur, on est également coupable, soit qu’on la dissimule, soit qu’on lui donne cours par des paroles aigres et offensantes.

       Le cœur étant, par nature, plein de péché, si nous laissons aller notre langue, nous ne pouvons manquer de commettre transgression sur transgression. Il est donc prudent de parler peu par peur du péché. Que de bien toutefois on peut faire en parole, quand on est animé de l’Esprit prit de Dieu, esprit de grâce et de vérité !

           

      « La crainte de l’Éternel ajoute des jours, mais les années des méchants seront raccourcies. » Pr 10:27

      « La crainte de l’Éternel est une fontaine de vie, pour faire éviter les pièges de la mort. » Pr 14:27

      « La crainte de l’Éternel mène à la vie, et l’on reposera (ou demeurera) rassasié, sans être visité par le mal. » Pr 19:23

 

   On aurait parfois tendance à limiter l’utilité des enseignements des Proverbes à la vie terrestre exclusivement. Cette restriction est excessive car, pour nous chrétiens, l’expression « la vie » désigne non seulement notre vie physique, mais aussi et surtout la relation vitale entre le Fils de Dieu et le croyant, cette vie éternelle que nous possédons déjà : « Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jn 3:36).

   La révélation de la vie éternelle dans le Fils (1Jn 5:11) est l’un des buts du N.T. Cela explique pourquoi cette expression ne se trouve pas dans l’A.T., sauf une seule fois, prophétiquement, dans Da 12:2 : Cependant dans deux des versets cités ci-dessus, comme dans bien d’autres de l’A.T., le mot « vie » est bien synonyme de « vie éternelle ».

   Nous en donnons pour preuve le dialogue entre le Seigneur Jésus sur la croix et l’un des deux brigands crucifiés avec lui:

Lu 23:39-43 «  L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais l’autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »

   La crainte de Dieu l’amène à reconnaître ses fautes, puis la conduite parfaite de Jésus, puis encore sa souveraineté : il l’appelle « Seigneur », et enfin, il se confie en lui. Ce brigand est mort ce même jour, et, ce même jour, il vivait avec Jésus dans le paradis. La crainte de Dieu lui a donné la vraie vie, la vie éternelle. Elle a été pour lui une source de vie et il a ainsi évité le piège de la mort. Elle l’a mené à la vie, là où le mal ne domine plus.

   La crainte de Dieu, sujet de moins en moins populaire, sur lequel on aurait tendance à passer, est néanmoins l’un des chemins qui conduit à la vie, et à la vie éternelle. Insistons sur cet aspect de l’évangile dans nos contacts avec des inconvertis, et aussi pour notre vie personnelle.

La crainte de l’Eternel est un état d’esprit qui nous fait échanger nos comportements, notre volonté, nos sentiments, nos actes et nos objectifs contre ceux de Dieu (Ps 42:2).

 


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