Prov 10 : 17,18 « Celui qui se souvient
de la correction prend le chemin de la vie, Mais celui qui oublie la réprimande
s’égare. Celui qui dissimule la haine a des lèvres menteuses, Et celui qui
répand la calomnie est un insensé. »
Écouter l’instruction et la garder, c’est le chemin de la vie
et du bonheur ; mépriser la correction, d’où qu’elle vienne, ou l’oublier
bientôt, c’est un fatal égarement
Quand la haine
règne dans le cœur, on est également coupable, soit qu’on la dissimule, soit
qu’on lui donne cours par des paroles aigres et offensantes.
Le cœur étant,
par nature, plein de péché, si nous laissons aller notre langue, nous ne
pouvons manquer de commettre transgression sur transgression. Il est donc
prudent de parler peu par peur du péché. Que de bien toutefois on peut faire en
parole, quand on est animé de l’Esprit prit de Dieu, esprit de grâce et de
vérité !
« La crainte
de l’Éternel ajoute des jours, mais les années des méchants seront
raccourcies. » Pr 10:27
« La crainte
de l’Éternel est une fontaine de vie, pour faire éviter les pièges de la
mort. » Pr 14:27
« La crainte
de l’Éternel mène à la vie, et l’on reposera (ou demeurera) rassasié, sans être
visité par le mal. » Pr 19:23
On aurait parfois
tendance à limiter l’utilité des enseignements des Proverbes à la vie terrestre
exclusivement. Cette restriction est excessive car, pour nous chrétiens,
l’expression « la vie » désigne non seulement notre vie physique,
mais aussi et surtout la relation vitale entre le Fils de Dieu et le croyant,
cette vie éternelle que nous possédons déjà : « Qui croit au Fils a
la vie éternelle » (Jn 3:36).
La révélation de la
vie éternelle dans le Fils (1Jn 5:11) est l’un des buts du N.T. Cela explique
pourquoi cette expression ne se trouve pas dans l’A.T., sauf une seule fois,
prophétiquement, dans Da 12:2 : Cependant dans deux des versets cités
ci-dessus, comme dans bien d’autres de l’A.T., le mot « vie » est
bien synonyme de « vie éternelle ».
Nous en donnons pour
preuve le dialogue entre le Seigneur Jésus sur la croix et l’un des deux
brigands crucifiés avec lui:
Lu 23:39-43 « L’un des malfaiteurs
crucifiés l’injuriait, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi
toi-même, et sauve-nous ! Mais l’autre le reprenait, et disait : Ne
crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est
justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a
rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu
viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité,
aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »
La crainte de Dieu
l’amène à reconnaître ses fautes, puis la conduite parfaite de Jésus, puis
encore sa souveraineté : il l’appelle « Seigneur », et enfin, il
se confie en lui. Ce brigand est mort ce même jour, et, ce même jour, il vivait
avec Jésus dans le paradis. La crainte de Dieu lui a donné la vraie vie, la vie
éternelle. Elle a été pour lui une source de vie et il a ainsi évité le piège
de la mort. Elle l’a mené à la vie, là où le mal ne domine plus.
La crainte de Dieu,
sujet de moins en moins populaire, sur lequel on aurait tendance à passer, est
néanmoins l’un des chemins qui conduit à la vie, et à la vie éternelle.
Insistons sur cet aspect de l’évangile dans nos contacts avec des inconvertis,
et aussi pour notre vie personnelle.
La crainte de l’Eternel est un état d’esprit qui nous fait
échanger nos comportements, notre volonté, nos sentiments, nos actes et nos
objectifs contre ceux de Dieu (Ps 42:2).
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