« Or toute
discipline, pour le temps présent, paraît être non un sujet de joie, mais de
tristesse ; cependant, plus tard, elle rend le fruit paisible de la
justice à ceux qui sont exercés par elle. » Hé 12:11
Face à la correction de Dieu, nous pouvons réagir de deux
manières. Nous pouvons nous cabrer devant le châtiment, nous mettre en colère
et murmurer contre Dieu. Mais nous pouvons également l’accepter avec
reconnaissance et laisser Dieu nous façonner par ce moyen. Si nous nous
révoltons contre la correction divine, elle ne nous servira de rien. Si nous
l’acceptons, notre vie fera des progrès dans les domaines de la justice et de
la paix. Nous nous détournerons de plus en plus du péché pour nous attacher à
l’obéissance et à la justice. La justice porte un fruit : la paix avec
Dieu. Avant d’avoir été humilié, je m’égarais ; maintenant, j’observe ta
parole … Il m’est bon d’être humilié, afin que j’apprenne tes
prescriptions (Ps 119:67,71).
Sur le moment toute discipline semble pénible. Mais, elle
produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de
justice. C’est pourquoi nous rencontrons des témoignages semblables à celui de
Leslie Weatherhead :
Comme tous les hommes, j’aime et je préfère les expériences
« ensoleillées », où la santé, le bonheur et la réussite abondent.
Cependant j’ai beaucoup plus appris concernant Dieu, concernant la vie et
concernant moi-même aux jours sombres de la crainte et de l’échec qu’aux jours
ensoleillés de mon existence. Les ténèbres recèlent de véritables trésors. Les
ténèbres, Dieu merci, s’estompent, mais ce que l’on y apprend demeure, on le
possède pour toujours. « En réalité, affirme Fénelon, les épreuves qui
vous apparaissent comme une séparation entre Dieu et vous deviendront un moyen
d’unité avec Lui si vous les supportez humblement. Ces choses qui nous écrasent
et qui blessent notre amour-propre, nous procurent plus de bien que toutes
celles qui nous passionnent et nous enthousiasment. »
Considérons encore le témoignage suivant de C.H.
Spurgeon :
Je crains que toute la grâce que j’ai acquise au sein
d’expériences faciles et agréables et au cours d’heures heureuses ne dépasse
pas la surface d’une petite pièce de monnaie. En revanche, le profit que j’ai
tiré de mes chagrins, de mes douleurs et de mes peines est incalculable. Je
dois tant au marteau et à l’enclume, au feu et au rabot. L’affliction constitue
le plus précieux meuble de ma maison.
Il n’est jamais plaisant d’endurer un châtiment, mais c’est
plus tard que l’on en profite, par la vie plus sainte qu’il procure. Dans le
chagrin nous nous approchons plus naturellement de Dieu.
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