« L’amour de
Dieu, c’est que nous gardions ses commandements - et ses
commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu est
victorieux du monde ; et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre
foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus
est le Fils de Dieu ? » 1Jn 5:3-5
L’amour de Dieu,
ici, c’est l’amour que nous avons pour Dieu et non l’amour de Dieu pour nous.
Cet amour se montre par l’obéissance, une obéissance qui n’est pas pénible car
la nouvelle nature que Dieu nous a donnée n’aspire qu’à faire le bien.
Nous savons bien que
cette obéissance se heurte dans la pratique à un obstacle : le monde qui
est entre les mains du diable et qui présente tant de convoitises à notre chair
dans le seul but de nous détourner de Dieu et de ce qui est éternel par ce qui
est passager et sensuel.
Mais, gloire à
Dieu ! nous sommes victorieux du monde par notre foi, c’est-à-dire par le
fait que non seulement nous avons une nouvelle nature, mais aussi une personne
en qui nous croyons et qui mobilise nos affections. Cette personne c’est le
Fils de Dieu.
Dans la mesure où
nous nous attachons à lui, nous réalisons :
d’une part, que nous ne pouvons pactiser avec un monde
qui n’a pas voulu de lui quand il s’est présenté sur la terre pour manifester
l’amour de Dieu.
d’autre part, que nous trouvons en lui beaucoup plus
que tout ce que le monde peut nous donner : la paix, la joie, le secours
dans les détresses et une espérance bienheureuse.
L’apôtre Jean, avec
la vision de l’absolu qui caractérise ses écrits, ne fait pas allusion à la
présence en nous de la chair qui, elle, reste sensible aux attraits que le
monde lui offre. Il présente donc la victoire comme un fait acquis, de la même
manière qu’il a pu écrire précédemment en parlant du croyant : « Il
ne peut pas pécher parce qu’il est né de Dieu » (#1Jn 3:9).
Appuyés sur d’autres
passages de la Parole, nous faisons l’expérience que la réalisation pratique de
cette victoire dépend de notre vigilance à rester dans la communion du Seigneur
et dans la jouissance des bénédictions que nous avons en lui.
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