Apocalypse 7:9 à 12 « Après
cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne
pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute
langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes
blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, en
disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à
l’agneau.
Et tous les anges se
tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants ;
et ils se prosternèrent sur leurs faces devant le trône, et ils adorèrent Dieu,
en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, l’action de
grâces, l’honneur, la puissance, et la force, soient à notre Dieu, aux siècles
des siècles ! Amen ! »
Ils sont tous revêtus de
longues robes blanches, comme les martyrs du cinquième sceau, et ils tiennent
en leurs mains des palmes, symboles de la victoire. Ce sont donc ceux auxquels
le Seigneur faisait de si magnifiques promesses à la fin des sept épîtres. Nous
avons là des triomphateurs ; mais ils sont loin de s’attribuer l’honneur
de la victoire, car ils crient à grande voix : « Le salut est par
notre Dieu, qui est assis sur le trône, et par l’Agneau. » Combien ce
cantique dut réjouir le cœur du vieil apôtre ! Il y voyait la confirmation
de sa foi et de la doctrine qu’il avait toujours prêchée. Nous-mêmes, si nous
mettons en Jésus-Christ toute notre espérance, nous lisons ici l’attestation la
plus forte que cette espérance ne sera pas trompée. Et ce n’est pas tout. À
supposer que, dans la contemplation du livre scellé, Jean eût pu oublier la
grande vision qui en avait précédé l’ouverture et qui était pourtant toujours
sous ses yeux en esprit ; avec quel intérêt son attention ne dût-elle pas
s’y reporter, lors qu’il vit les anges qui entouraient le trône, les anciens et
les êtres vivants, tomber sur leur face devant le Seigneur, et qu’il entendit
sortir de leur bouche ce nouveau cantique : « Amen. La bénédiction,
la gloire, la sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance, et la force
sont à notre Dieu, aux siècles des siècles, amen ! » Encore sept
paroles d’adoration, comme ci-dessus (Ap 5:12) ; mais, tandis que,
la précédente fois, l’adoration s’adressait à l’Agneau, pour la gloire de Dieu,
cette fois elle va directement à celui qui est devenu notre Dieu par
Jésus-Christ.
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