lundi 20 décembre 2021

SAUVEUR, CHRIST ET SEIGNEUR

 



      « Alors un ange du Seigneur se trouva avec eux ; la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur. L’ange leur dit : N’ayez pas peur, car voici, je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie, qui sera pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » Lu 2:9-11

 

   Pour les bergers près de Bethléem, la journée avait commencé et s’était achevée comme toutes les autres. Ils avaient rassemblé leurs troupeaux pour la nuit et attendaient le jour suivant.

 

   Soudainement le ciel visite la terre. La gloire du Seigneur illumine la nuit et l’hymne céleste éclate dans des oreilles humaines, comme si les anges n’attendaient que ce signal si longtemps retenu : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ; et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes ! ». La triple annonce prophétique trouve enfin son accomplissement : « Aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur ».

 

   Le Dieu d’éternité entre dans le temps, Emmanuel, « Dieu avec nous », vient habiter avec les hommes. Cet événement extraordinaire prend place au milieu de la pauvreté, de la nuit, du rejet. Celui qui habitait le ciel de toute éternité devient un bébé dans les bras d’une mère humaine pour qui il n’y avait pas de place à Bethléem. Elle doit le coucher dans une mangeoire pour animaux.

 

   « Je vous annonce une bonne nouvelle », je vous « évangélise » une grande joie, dit l’ange du Seigneur. Cette grande joie, la joie du salut, est destinée par Dieu à tout le peuple : non seulement à quelques bergers, mais au peuple d’Israël d’abord, et au peuple de Dieu ensuite, issu de toutes les nations.

 

   Un « Sauveur », voilà le premier mot du message de l’ange, le sujet de la grande joie qu’il annonce.

 

   Le « Christ », le Messie, l’Oint de Dieu qu’attendaient tous les Israélites pieux.

 

   Le « Seigneur », à qui tout homme doit se soumettre et que chacun devra reconnaître comme tel un jour.

 

   Quel aboutissement à l’annonce de « la bonne nouvelle à Abraham : En toi seront bénies toutes les nations » (Ga 3:8 Ge 12:3), faite 19 siècles plus tôt !

 

   L’hymne cesse, la nuit retombe, les bergers restent seuls avec un message de salut dans le cœur, message qui retentit encore aujourd’hui.

 

 


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