lundi 27 septembre 2021

LA PAIX DE DIEU

 



      « Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à tout jamais ; car en Jah, Jéhovah, est le rocher des siècles. » Esa 26:3,4

 

      « Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes circonstances, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. » Ph 4:6

 

   Environ 800 ans séparent la prophétie d’Ésaïe de l’épître aux Philippiens. Pourtant, malgré cette distance, l’une et l’autre prouvent qu’en tout temps la paix des fidèles est facilement troublée, qu’il s’agisse des Israélites sous la Loi ou des chrétiens sous la grâce. N’en est-il pas de même aujourd’hui ? Que de soucis, que d’épreuves, que de circonstances peuvent troubler la paix du chrétien ! La liste en serait d’une longueur et d’une diversité étonnantes.

 

   Même s’il énumère parfois quelques-unes de ces épreuves dans sa Parole, Dieu s’attache avant tout à nous entretenir de la paix qui est la part de ceux qui se confient en lui. Sa paix est parfaite ; en d’autres mots, elle répond à tous les besoins de tous les siens dans quelque situation qu’ils se trouvent et on ne peut la prendre en défaut. Parfaite dans sa nature, elle est donc infaillible, inaltérable, intemporelle et universelle. Et Dieu non seulement l’affirme, mais justifie cette perfection du fait que sa paix émane de lui, lui qui est « le rocher des siècles » (#Esa 26:4), lui dont Moïse dit : « Il est le Rocher, son œuvre est parfaite » (#De 32:4). Dans combien de psaumes le rocher, masse inébranlable, figure de la sécurité et de la stabilité, n’est-il pas mentionné ? David en a éprouvé le secours : « Éternel, mon rocher et mon lieu fort …  Mon Dieu, mon rocher, en qui je me confie » (#Ps 18:2).

 

   Si Dieu, le Rocher, assure la paix à celui qui s’appuie sur lui, que nous faut-il de plus ? Appuyons-nous donc avec une entière confiance sur Lui et sa promesse pour expérimenter tout ce que signifie « une paix parfaite », celle de Dieu, que les circonstances ne peuvent troubler.

 

   Outre le fait d’en jouir pour soi-même, la paix que nous expérimentons est aussi une occasion que Dieu nous donne de l’honorer par notre foi.

vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. » #Ph 4:6

 

   Nous sommes reconnaissants de voir avec quelle sollicitude Dieu prend soin de ses enfants pour qu’ils puissent jouir de sa « paix parfaite », délivrés de toute inquiétude ! Il nous procure ses moyens et ses remèdes pour parvenir à cet état de sérénité et les accompagne de promesses et d’encouragements. Il l’avait déjà fait pour son peuple terrestre, comme nous l’avons vu hier, et il le réitère pour nous chrétiens.

 

   Dieu connaît nos motifs d’inquiétude et il sait aussi que, trop souvent, ils absorbent notre esprit et l’accaparent au point de nous priver de la paix, de la joie et de la jouissance des bénédictions dont il nous a comblés. Le moyen d’en débarrasser notre esprit est de les exposer à Dieu. Qu’est-ce « exposer » ? C’est lui dire, en les appelant précisément par leur nom, que tel sujet nous tracasse, que tel autre nous afflige, et que tel autre encore nous bouleverse. « En toutes circonstances » ; car aucune n’est trop insignifiante qu’il ne veuille s’en occuper, ni aucune trop compliquée qu’il ne puisse la résoudre. Et cela d’autant plus que Dieu sait ce dont nous avons besoin et qu’il nous écoute (Mt 6:8 ; 1Jn 5:14) ; cette certitude est la raison des actions de grâces qui accompagnent nos requêtes et nos supplications.

 

   Dès lors, détourné des inquiétudes qui, jusque-là l’ont absorbé, et tourné vers Dieu dont il attend les réponses, notre esprit connaît la paix de Dieu, la paix qui émane du « Dieu de paix » (Ph 4:9). Cette paix, qui porte le caractère de Dieu, « surpasse toute intelligence », à savoir ce que l’homme est capable de concevoir.

 

   Emparons-nous donc avec foi de cette promesse ; c’est le plan de Dieu pour ses enfants. Le fondement de notre paix avec Dieu est la mort de Jésus sur la croix (Col 1:20) et nous jouissons désormais de sa paix dans nos cœurs en rejetant sur lui tout notre souci (1Pi 5:7).

 

(Plaire au Seigneur)


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