« Tu garderas
dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car il se confie en toi.
Confiez-vous en l’Éternel, à tout jamais ; car en Jah, Jéhovah, est le
rocher des siècles. » Esa 26:3,4
« Ne vous
inquiétez de rien, mais en toutes circonstances, exposez vos requêtes à Dieu
par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la paix
de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans
le Christ Jésus. » Ph 4:6
Environ 800 ans séparent
la prophétie d’Ésaïe de l’épître aux Philippiens. Pourtant, malgré cette
distance, l’une et l’autre prouvent qu’en tout temps la paix des fidèles est
facilement troublée, qu’il s’agisse des Israélites sous la Loi ou des chrétiens
sous la grâce. N’en est-il pas de même aujourd’hui ? Que de soucis, que d’épreuves,
que de circonstances peuvent troubler la paix du chrétien ! La liste en
serait d’une longueur et d’une diversité étonnantes.
Même s’il énumère parfois
quelques-unes de ces épreuves dans sa Parole, Dieu s’attache avant tout à nous
entretenir de la paix qui est la part de ceux qui se confient en lui. Sa paix
est parfaite ; en d’autres mots, elle répond à tous les besoins de tous
les siens dans quelque situation qu’ils se trouvent et on ne peut la prendre en
défaut. Parfaite dans sa nature, elle est donc infaillible, inaltérable,
intemporelle et universelle. Et Dieu non seulement l’affirme, mais justifie
cette perfection du fait que sa paix émane de lui, lui qui est « le rocher
des siècles » (#Esa 26:4), lui dont Moïse dit : « Il est
le Rocher, son œuvre est parfaite » (#De 32:4). Dans combien de
psaumes le rocher, masse inébranlable, figure de la sécurité et de la stabilité,
n’est-il pas mentionné ? David en a éprouvé le secours : « Éternel,
mon rocher et mon lieu fort … Mon Dieu, mon rocher, en qui je me
confie » (#Ps 18:2).
Si Dieu, le Rocher,
assure la paix à celui qui s’appuie sur lui, que nous faut-il de plus ?
Appuyons-nous donc avec une entière confiance sur Lui et sa promesse pour expérimenter
tout ce que signifie « une paix parfaite », celle de Dieu, que les
circonstances ne peuvent troubler.
Outre le fait d’en jouir
pour soi-même, la paix que nous expérimentons est aussi une occasion que Dieu
nous donne de l’honorer par notre foi.
vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. » #Ph 4:6
Nous sommes
reconnaissants de voir avec quelle sollicitude Dieu prend soin de ses enfants
pour qu’ils puissent jouir de sa « paix parfaite », délivrés de toute
inquiétude ! Il nous procure ses moyens et ses remèdes pour parvenir à cet
état de sérénité et les accompagne de promesses et d’encouragements. Il l’avait
déjà fait pour son peuple terrestre, comme nous l’avons vu hier, et il le réitère
pour nous chrétiens.
Dieu connaît nos motifs d’inquiétude
et il sait aussi que, trop souvent, ils absorbent notre esprit et l’accaparent
au point de nous priver de la paix, de la joie et de la jouissance des bénédictions
dont il nous a comblés. Le moyen d’en débarrasser notre esprit est de les
exposer à Dieu. Qu’est-ce « exposer » ? C’est lui dire, en les
appelant précisément par leur nom, que tel sujet nous tracasse, que tel autre
nous afflige, et que tel autre encore nous bouleverse. « En toutes
circonstances » ; car aucune n’est trop insignifiante qu’il ne
veuille s’en occuper, ni aucune trop compliquée qu’il ne puisse la résoudre. Et
cela d’autant plus que Dieu sait ce dont nous avons besoin et qu’il nous écoute
(Mt 6:8 ; 1Jn 5:14) ; cette certitude est la raison des
actions de grâces qui accompagnent nos requêtes et nos supplications.
Dès lors, détourné des
inquiétudes qui, jusque-là l’ont absorbé, et tourné vers Dieu dont il attend
les réponses, notre esprit connaît la paix de Dieu, la paix qui émane du « Dieu
de paix » (Ph 4:9). Cette paix, qui porte le caractère de Dieu, « surpasse
toute intelligence », à savoir ce que l’homme est capable de concevoir.
Emparons-nous donc avec
foi de cette promesse ; c’est le plan de Dieu pour ses enfants. Le
fondement de notre paix avec Dieu est la mort de Jésus sur la croix (Col
1:20) et nous jouissons désormais de sa paix dans nos cœurs en rejetant sur
lui tout notre souci (1Pi 5:7).
(Plaire au Seigneur)
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