vendredi 30 avril 2021

LA CROIX EST-ELLE UNE FOLIE OU UNE PARFAITE EXPRESSION DE LA JUSTICE ET DE LA GRACE DE DIEU ?

 



« En effet, la prédication de la mort du Christ sur une croix est une folie aux yeux de ceux qui se perdent. Mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance même de Dieu » 1Corinthiens 1:18

 

Paul avait été élevé dans l’enseignement juif ; mais la prédication claire de Jésus crucifié était plus puissante que toute l’éloquence et la philosophie du monde païen. Celle-ci est la somme et la substance de l’Évangile.

Christ crucifié est la fondation de tous nos espoirs, la fontaine de toutes nos joies. Et par sa mort nous vivons. La prédication du salut pour les pécheurs perdus par les souffrances et la mort du Fils de Dieu, si elle est expliquée et fidèlement appliquée, apparaît comme une bêtise à ceux qui sont dans le chemin de la destruction. Les sensuels, avides, orgueilleux, et ambitieux voient tous que l’Évangile s’oppose à leurs poursuites préférées. Mais ceux qui reçoivent l’Évangile et sont éclairés par l’Esprit de Dieu voient plus de la sagesse de Dieu et de sa puissance dans la doctrine de Christ crucifié, que dans toutes ses autres œuvres.

Dieu a laissé une grande partie du monde suivre les diktats de la raison de l’homme glorifiée, et les événements ont montré que cette sagesse humaine est folie, et qu’elle est incapable de trouver ou de retenir la connaissance de Dieu comme étant le Créateur. Il a convenu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient. Par la folie de la prédication ; mais pas par ce qui pourrait être appelé avec raison une prédication folle. Mais la chose prêchée était une bêtise pour les hommes ayant la sagesse du monde. L’Évangile a toujours été, et sera toujours, une bêtise pour tous ceux qui sont sur la route de la destruction.

Le message de Christ, délivré clairement, a toujours été un poteau indicateur fiable, par lequel les hommes peuvent savoir sur quelle route ils voyagent. Mais la doctrine du salut par la foi dans un Sauveur crucifié, Dieu dans une nature humaine, achetant l’église avec son propre sang pour sauver des multitudes de croyants de l’ignorance, des illusions et du vice, même si elle est une doctrine méprisée elle a été bénie à toute époque. Et les plus faibles instruments que Dieu utilise sont plus fort dans leurs effets que les plus forts que les hommes peuvent utiliser. Il n’y a pas de sottise ou de faiblesse en Dieu, si ce n’est celles que les hommes considèrent comme telles, pour se convaincre de leur sagesse et de leur force.

Paul, lui-même fut une fois un de ces sages, et de ces intelligents, un de ces scribes et de ces disputeurs, dont Dieu avait brisé la vaine sagesse par la parole de la croix ; car, par elle, Dieu rend folle la sagesse de ce monde, c’est-à-dire que la sagesse de l’homme, la philosophie, comme on l’appelle communément, n’est qu’aberration d’esprit, en comparaison de ce que le monde appelle folie dans l’Évangile, et qui est la vraie sagesse. Bien plus ! C’est par un effet de la sagesse adorable de Dieu que les sages du monde les plus illustres, les Socrate, les Platon, les Aristote, n’ayant pas connu Dieu par leur sagesse, il a voulu sauver les croyants au moyen de la prédication de la croix, toute insensée qu’elle parait à la raison de l’homme naturel.

La croix demeure aujourd’hui encore cet événement devant lequel les hommes doivent se positionner : est-elle une folie ou une parfaite expression de la justice et de la grâce de Dieu ?

 


jeudi 29 avril 2021

Toi, mon refuge au jour du malheur !

 


"Toi, mon refuge au jour du malheur !"

 Jér 17:17 


Le sentier du chrétien n’est pas toujours envahi par la lumière du soleil ; il a ses saisons de ténèbres et de tempête. 

C’est vrai qu’il est écrit dans la Parole que : « Ses voies sont des voies agréables, Et tous ses sentiers sont paisibles ». {Pr 3:17} et c’est une grande vérité, que la religion est faite pour donner le bonheur à l’homme ici-bas, aussi bien que la béatitude dans le ciel ; mais l’expérience nous dit que si « le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, Dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour », {Pr 4:18} cependant quelquefois cette lumière est éclipsée. A certaines périodes les nuages couvrent le soleil du croyant, et alors il marche dans les ténèbres et ne voit plus la lumière. 

Il y en a beaucoup qui se sont réjouis dans la présence de Dieu pour une saison ; ils se sont chauffés à la lumière du soleil aux premiers instants de leur carrière chrétienne ; ils ont marché vers les « verts pâturages » à côté des « courants d’eau », mais soudainement ils trouvent que le ciel glorieux est couvert ; au lieu de la Terre de Gosen, ils doivent traverser le désert sablonneux ; au lieu d’eaux douces, ils trouvent des ruisseaux troublés, amers à leur goût, et ils disent, « Sûrement que si j’étais un enfant de Dieu, ceci n’arriverait pas ». Oh ! ne dis pas cela, toi qui marche actuellement dans les ténèbres. 

Le meilleur des saints de Dieu doit boire l’absinthe amère ; le plus cher de ses enfants doit porter la croix. Nul chrétien n’a jamais profité de prospérité perpétuelle ; nul croyant ne peut garder toujours sa harpe près des peupliers. Peut-être que le Seigneur vous a distribué en premier un sentier lisse et sans nuage, parce que vous étiez faible et timide. Il a adouci le vent pour l’agneau tondu, mais maintenant que vous êtes plus fort dans la vie spirituelle, vous devez participer à l’expérience plus mûre et plus rugueuse des enfants de Dieu devenus adultes. Nous avons besoin des vents et des tempêtes pour exercer notre foi, pour détacher le rameau pourri de notre suffisance, et nous enraciner plus fermement en Christ. Le jour du malheur nous révèle la valeur de notre glorieuse espérance. 


Charles SPURGEON


mercredi 7 avril 2021

VOUS DONNER UN AVENIR ET UNE ESPERANCE.

 

PRIORITES ET DETAILS

 

      « Moi je connais les pensées que je pense à votre égard, dit l’Éternel, pensées de paix et non de mal, pour vous donner un avenir et une espérance. » Jér 29:11

 

      « Combien me sont précieuses tes pensées, ô Dieu ! combien en est grande la somme ! Si je veux les compter, elles sont plus nombreuses que le sable. » Ps 139:17

 

   Le célèbre physicien Albert Einstein (1879-1955) a laissé plusieurs déclarations qui montrent que ses intérêts ou sa recherche, n’étaient pas liés au seul domaine scientifique :

 

   « Je veux connaître les pensées de Dieu, tout le reste est du détail. »

 

   En 1950 : « La pensée que je suis un athée repose sur une erreur manifeste. Celui qui veut le déduire de mes recherches scientifiques n’a pas compris ces dernières. Je crois en un Dieu personnel, et je peux dire en toute bonne conscience que jamais, je n’ai eu une attitude athée devant la vie. Étudiant déjà, je considérais les théories de Darwin, Haeckel et Huxley comme tout à fait dépassées. L’évolution va toujours plus loin, non seulement dans la technique, mais aussi dans la science. On peut dire de la plupart des hommes se vouant à l’étude des sciences naturelles qu’ils s’accordent pour reconnaître que la religion et la science ne sont pas opposées l’une à l’autre. »

 

   Dans une interview avec un journaliste, il a déclaré : « Enfant, j’ai eu une instruction tant biblique que talmudique …  Personne ne peut lire les évangiles sans éprouver la présence réelle de Jésus. Sa personnalité ressort de chaque mot. »

 

   Nous sommes-nous interrogés concernant notre vie, au sujet de ce qui est prioritaire, et de ce qui n’est, comme pour Einstein, que détails ? Si nous faisions un tableau avec deux colonnes : Priorités pour Dieu, et l’autre : Détails, laquelle serait la plus remplie ?

 

   Dieu, lui, a fait sa priorité de notre salut et notre bonheur, en ayant « des pensées de paix et non de mal, pour (nous) donner un avenir et une espérance ».

 

   David, avec le Ps 139 par exemple, a mis son appréciation des pensées de Dieu en musique ! Et nous, avons-nous assez, comme Einstein, le désir de les connaître mieux, estimant le reste du détail, ou mieux, comme David, d’en faire un sujet de louanges ?

 

DEFICIT D’AVENIR ?

 

      « Moi je connais les pensées que je pense à votre égard, dit l’Éternel, pensées de paix et non de mal, pour vous donner un avenir et une espérance. » Jér 29:11

 

   Un analyste contemporain avoue : « Notre problème, c’est que nous avons un déficit d’avenir ».

 

   En fait, dans notre monde où l’évolution technologique est de plus en plus rapide, où l’immédiateté est à l’honneur, où le jetable prime sur le durable, le court terme sur le long terme, la flexibilité sur la stabilité, le déficit d’avenir est partout. Tout change ou peut changer très vite. Il est de plus en plus difficile de prévoir.

 

   « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1Co 15:32). Cette parole que Paul prête à ceux qui ne croient pas en la résurrection, colle parfaitement avec cette ambiance. Puisque demain est incertain, autant profiter d’aujourd’hui. Courte vue - déficit tragique d’avenir !

 

   Tout change quand on croit Dieu. Non seulement Dieu nous a donné en Jésus Christ le salut de notre âme, mais une espérance, une perspective vers l’éternité.

 

   Pour les Juifs, cette espérance est un royaume terrestre, pour les chrétiens, « un royaume céleste » (2Ti 4:18). Jésus lui-même a dit : « Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi » (Jn 14:3).

 

   Paul, par l’Esprit, parle de l’espérance des chrétiens (voir 1Co 15:51-56) :

 

 Nous attendons « la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ » (Ti 2:13).

 

 Pierre aussi affirme : « Selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2Pi 3:13).

 

   Nous ne sommes pas sans ignorer l’avenir. Tout un livre du N.T. y est consacré : « Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses esclaves ce qui doit arriver bientôt » (Ap 1:1) ; et Jésus lui-même, par son ange, rend témoignage de ces choses dans les églises (Ap 22:16). Gardons la parole prophétique dans nos cœurs, prêtons-y attention « comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur - jusqu’à ce que le jour commence à luire et que l’Étoile du matin se lève dans nos cœurs » (2Pi 1:19).

 

   Certes, il peut y avoir chez les chrétiens faiblesse pour discerner, manque d’affection pour s’enquérir et attendre, mais il n’y a certainement pas « déficit d’avenir ».

 

   Gloire à Dieu qui nous a donné une espérance et un avenir glorieux !

 

(Plaire au Seigneur)

TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...