« En effet, la prédication de la mort du Christ sur une
croix est une folie aux yeux de ceux qui se perdent. Mais pour nous qui sommes
sauvés, elle est la puissance même de Dieu » 1Corinthiens 1:18
Paul avait été élevé dans l’enseignement juif ; mais la
prédication claire de Jésus crucifié était plus puissante que toute l’éloquence
et la philosophie du monde païen. Celle-ci est la somme et la substance de
l’Évangile.
Christ crucifié est la fondation de tous nos espoirs, la
fontaine de toutes nos joies. Et par sa mort nous vivons. La prédication du
salut pour les pécheurs perdus par les souffrances et la mort du Fils de Dieu,
si elle est expliquée et fidèlement appliquée, apparaît comme une bêtise à ceux
qui sont dans le chemin de la destruction. Les sensuels, avides, orgueilleux,
et ambitieux voient tous que l’Évangile s’oppose à leurs poursuites préférées.
Mais ceux qui reçoivent l’Évangile et sont éclairés par l’Esprit de Dieu voient
plus de la sagesse de Dieu et de sa puissance dans la doctrine de Christ
crucifié, que dans toutes ses autres œuvres.
Dieu a laissé une grande partie du monde suivre les diktats
de la raison de l’homme glorifiée, et les événements ont montré que cette
sagesse humaine est folie, et qu’elle est incapable de trouver ou de retenir la
connaissance de Dieu comme étant le Créateur. Il a convenu à Dieu, par la folie
de la prédication, de sauver ceux qui croient. Par la folie de la
prédication ; mais pas par ce qui pourrait être appelé avec raison une
prédication folle. Mais la chose prêchée était une bêtise pour les hommes ayant
la sagesse du monde. L’Évangile a toujours été, et sera toujours, une bêtise
pour tous ceux qui sont sur la route de la destruction.
Le message de Christ, délivré clairement, a toujours été un
poteau indicateur fiable, par lequel les hommes peuvent savoir sur quelle route
ils voyagent. Mais la doctrine du salut par la foi dans un Sauveur crucifié,
Dieu dans une nature humaine, achetant l’église avec son propre sang pour
sauver des multitudes de croyants de l’ignorance, des illusions et du vice,
même si elle est une doctrine méprisée elle a été bénie à toute époque. Et les
plus faibles instruments que Dieu utilise sont plus fort dans leurs effets que
les plus forts que les hommes peuvent utiliser. Il n’y a pas de sottise ou de
faiblesse en Dieu, si ce n’est celles que les hommes considèrent comme telles,
pour se convaincre de leur sagesse et de leur force.
Paul, lui-même fut une fois un de ces sages, et de ces
intelligents, un de ces scribes et de ces disputeurs, dont Dieu avait brisé la
vaine sagesse par la parole de la croix ; car, par elle, Dieu rend folle
la sagesse de ce monde, c’est-à-dire que la sagesse de l’homme, la philosophie,
comme on l’appelle communément, n’est qu’aberration d’esprit, en comparaison de
ce que le monde appelle folie dans l’Évangile, et qui est la vraie sagesse.
Bien plus ! C’est par un effet de la sagesse adorable de Dieu que les
sages du monde les plus illustres, les Socrate, les Platon, les Aristote,
n’ayant pas connu Dieu par leur sagesse, il a voulu sauver les croyants au
moyen de la prédication de la croix, toute insensée qu’elle parait à la raison
de l’homme naturel.
La croix demeure aujourd’hui encore cet événement devant
lequel les hommes doivent se positionner : est-elle une folie ou une
parfaite expression de la justice et de la grâce de Dieu ?
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