lundi 16 novembre 2020

DEUX POUVOIRS

 


 

 

 

 

      « Pilate entra de nouveau dans le prétoire, et dit à Jésus : D’où es-tu ? Et Jésus ne lui donna pas de réponse. Mais Pilate lui dit : Ne me parles-tu pas ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher, et que j’ai le pouvoir de te crucifier ? Jésus répondit : Tu n’aurais aucun pouvoir contre moi, s’il ne t’était donné d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi a plus de péché. » Jn 19:9-11

 

   Jésus, le Christ, est bien le roi que Dieu a établi sur son peuple, celui à qui le trône de David est promis. Il fournit à tous toutes les preuves qu’il est bien envoyé de Dieu pour régner.

 

   Mais il ne se présente pas comme un chef guerrier décidé à libérer le pays de l’occupation romaine ; il propose, au contraire, une véritable révolution spirituelle insupportable pour les chefs religieux juifs habitués à dominer. C’est pourquoi ces derniers le livrent à Pilate, le gouverneur romain, pour qu’il soit crucifié.

 

   Voilà donc deux hommes face à face pour la deuxième fois :

 

 —  l’un d’eux porte la marque des coups qu’il vient de recevoir ; il est revêtu de vêtements royaux de dérision avec une couronne d’épines ; ensanglanté, il souffre ; il est pourtant le Fils de Dieu, le juge de toute la terre, celui qui régnera sur toutes les nations du monde.

 

— l’autre est le représentant de l’empire qui domine sur le monde connu d’alors. Il déclare orgueilleusement qu’il a le pouvoir de relâcher ou de faire mourir Jésus. En fait, il est soumis à de multiples influences. Loin d’être un homme libre, il est lié par sa superstition, par le rêve de sa femme, par la peur d’un soulèvement des Juifs, par la crainte de l’empereur, etc.

 

   Eh bien, c’est Jésus l’accusé qui porte le jugement sur Pilate ! Toi, gouverneur, tu n’es qu’un instrument entre les mains de Dieu qui se sert de toi pour accomplir son plan. Caïphe, qui devrait connaître par les Écritures qui je suis, est beaucoup plus coupable que toi.

 

   Nous constatons ainsi que, dans toute cette scène, Jésus, qui souffre d’une manière extrêmement vive de tous les outrages qui lui sont infligés, est le seul homme vraiment libre ; et c’est tout à fait librement que, par amour, il ira jusqu’à sa mort expiatoire sur la croix, jusqu’à l’aboutissement de l’œuvre que son Père lui avait confiée.

 

 

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