« Persévérez
dans la prière, veillant en elle avec des actions de grâces ; priant en
même temps aussi pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole,
pour annoncer le mystère du Christ, mystère pour lequel aussi je suis lié, afin
que je le manifeste comme je dois parler. » Col 4:2-4
Pourquoi sommes-nous
si lents à comprendre qu’il n’existe aucun substitut à la prière persévérante,
celle qui remporte des victoires ? Les hommes de foi des générations
passées avaient une activité débordante mais tous proclamaient, et donnaient la
preuve que la prière était une arme indispensable dans le grand conflit
spirituel qu’ils menaient.
Quelqu’un demandait
à Luther quels étaient ses plans pour les jours à venir. Il répondit :
« travailler, travailler, me levant tôt et me couchant tard ; de
fait, j’ai tellement à faire que je passerai les trois premières heures à
prier. » Il avait compris ce que nous devrions tous savoir ;
qu’aucune activité pour le Seigneur, quelle qu’elle soit, ne peut lui plaire ni
être efficace si elle n’est pas le fruit de la communion avec lui, communion
qui se développe spécialement par « le tête à tête » avec Dieu dans
la prière.
Rien ne peut
remplacer la prière. Elle est la force la plus extraordinaire de l’Église de
Jésus Christ, l’arme de la victoire. Ne soyons pas négligents pour assister aux
réunions de l’assemblée, pour exercer la libéralité, et faire des visites
fraternelles, pour avoir à cœur le travail parmi les enfants, l’évangélisation,
l’œuvre missionnaire … Mais ne pensons pas un seul instant que l’une
ou l’autre de ces choses peut remplacer la prière. Si nous négligeons la
prière, toute nouvelle offensive contre l’ennemi se soldera par un échec. La
prière est le champ de bataille où la victoire est remportée.
« Et c’est ici
la confiance que nous avons en lui, que si nous demandons quelque chose selon
sa volonté, il nous écoute, et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce
soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui
avons demandées » (1Jn 5:14-15).
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