vendredi 3 mai 2024

UNE ECHARDE


 

      « Il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » 2Co 12:9

 

   « Cet homme est un instrument que je me suis choisi, pour porter mon nom devant les nations, les rois et les fils d’Israël », avait dit le Seigneur à Ananias en parlant de celui qui était encore Saul de Tarse (Ac 9:15) et qui écrira plus tard que Dieu l’a mis à part dès le ventre de sa mère (Ga 1:15).

 

   Et pourtant cet homme auquel une si grande et déterminante mission allait être confiée était affligé d’une infirmité qui le gênera toute sa vie dans son œuvre pour Christ. Quelle était-elle ? Plusieurs suppositions ont été faites à ce sujet d’après des allusions de Paul dans ses lettres, mais, en fait, par les Écritures, nous savons seulement qu’il en souffrait beaucoup puisqu’il en parle comme « d’un ange de Satan pour me frapper au visage » (2Co 12:7).

 

   Paul n’avait pas compris du premier coup pourquoi Dieu, qui l’avait préparé pour son service et qui lui avait fait des révélations extraordinaires, permettait qu’il soit entravé de façon si désagréable au moment où il avait besoin de toutes ses forces physiques pour son service. Il avait supplié trois fois pour que cette écharde lui soit ôtée, et lui, par qui s’accomplissaient des guérisons miraculeuses, il n’en avait pas été débarrassé.

 

   Mais Dieu n’avait pas laissé son dévoué serviteur sans réponse, et c’est le verset d’aujourd’hui. Dieu ne voulait pas que Paul s’enorgueillisse, mais il l’assurait que ni sa grâce ni sa puissance ne lui manqueraient.

 

   À part le fait que nous sommes des enfants de Dieu aimés du même amour que Paul, nous ne voyons pas en quoi nous pourrions nous comparer à lui. Pourtant, comme Paul, beaucoup de croyants souffrent, dans leur corps ou dans leur esprit, de limitations qu’ils voudraient bien voir disparaître.

 

   Même si le motif de leur souhait n’est pas toujours de mieux servir le Seigneur, ils peuvent néanmoins faire une expérience particulière de la grâce de Dieu s’ils acceptent leur infirmité comme venant de sa main.

 

   Ce n’est pas seulement pour nous tenir dans l’humilité que Dieu permet une écharde, c’est aussi parfois pour nous permettre de comprendre les autres et de leur apporter quelque sympathie.

 

   Quel bonheur d’être entre les mains d’un Père qui nous connaît parfaitement, désire notre bien et ne se trompe jamais !


jeudi 2 mai 2024

LA PRIERE



 


      « Persévérez dans la prière, veillant en elle avec des actions de grâces ; priant en même temps aussi pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole, pour annoncer le mystère du Christ, mystère pour lequel aussi je suis lié, afin que je le manifeste comme je dois parler. » Col 4:2-4

 

   Pourquoi sommes-nous si lents à comprendre qu’il n’existe aucun substitut à la prière persévérante, celle qui remporte des victoires ? Les hommes de foi des générations passées avaient une activité débordante mais tous proclamaient, et donnaient la preuve que la prière était une arme indispensable dans le grand conflit spirituel qu’ils menaient.

 

   Quelqu’un demandait à Luther quels étaient ses plans pour les jours à venir. Il répondit : « travailler, travailler, me levant tôt et me couchant tard ; de fait, j’ai tellement à faire que je passerai les trois premières heures à prier. » Il avait compris ce que nous devrions tous savoir ; qu’aucune activité pour le Seigneur, quelle qu’elle soit, ne peut lui plaire ni être efficace si elle n’est pas le fruit de la communion avec lui, communion qui se développe spécialement par « le tête à tête » avec Dieu dans la prière.

 

   Rien ne peut remplacer la prière. Elle est la force la plus extraordinaire de l’Église de Jésus Christ, l’arme de la victoire. Ne soyons pas négligents pour assister aux réunions de l’assemblée, pour exercer la libéralité, et faire des visites fraternelles, pour avoir à cœur le travail parmi les enfants, l’évangélisation, l’œuvre missionnaire …  Mais ne pensons pas un seul instant que l’une ou l’autre de ces choses peut remplacer la prière. Si nous négligeons la prière, toute nouvelle offensive contre l’ennemi se soldera par un échec. La prière est le champ de bataille où la victoire est remportée.

 

   « Et c’est ici la confiance que nous avons en lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute, et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées » (1Jn 5:14-15).

 


TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...