«Louez
l’Eternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours !...... Ils
étaient affamés et altérés … Alors ils crièrent à l’Éternel dans
leur détresse, et il les délivra de leurs angoisses … Qu’ils
célèbrent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles envers les fils des
hommes ! car il a rassasié l’âme altérée, et a rempli de biens l’âme
affamée. » Lire Ps 107:1-9
Ce magnifique psaume
rappelle les détresses d’Israël et les délivrances de Dieu du temps des
Juges ; il anticipe le rassemblement définitif du peuple dans son
pays ; il peut s’appliquer à l’homme inconverti, réveillé par l’Esprit
Saint et criant à Dieu dans sa misère. Il peut également illustrer l’état d’un
croyant, accablé par d’oppressantes épreuves ou égaré dans un chemin de propre
volonté, voire de péché, et désespéré.
Dans les versets
cités aujourd’hui, l’homme est affamé et altéré. Cela signifie qu’il ne trouve
plus rien autour de lui qui satisfasse les besoins essentiels de son cœur et de
son esprit, pas plus qu’il ne trouve de quoi répondre à ses désirs et à ses
aspirations. C’est le désert dans toute son aridité : implacable et
illimité ! Il faut souvent arriver à ce point d’angoisse pour réaliser que
Dieu est la seule ressource salutaire.
L’homme alors crie à
Dieu. On connaît ces cris : « Aie pitié de moi »,
« Seigneur, sauve-moi ! », ou comme David : « Hâte-toi
de me secourir » (Mt 15:22; 14:30; Ps 38:22). S’ils sont tous un aveu
d’impuissance, ils sont surtout le premier pas vers la délivrance ou le
rétablissement.
Aussi Dieu, qui a
« égard à la prière du désolé, et … ne méprisera pas leur
prière » (Ps 102:17), répond, et il répond plus et mieux « que tout
ce que nous demandons ou pensons » (Ep 3:20). Sa réponse est exactement ce
dont l’homme a besoin, elle satisfait absolument ce dont il manque, et, de
plus, elle est d’une telle générosité que l’homme en est comblé. D’affamé et
altéré qu’il était, il est désormais « rassasié » et « rempli de
biens » ; c’est la surabondance de la grâce de Dieu, appelée ici
« ses merveilles envers les fils des hommes ». Dès lors, les
supplications font place à la louange à la gloire de Dieu, accompagnée
« de chants de joie » (Ps 107:22).
Il n’y a aucune
situation, même parmi celles qui paraissent le plus désespérées, à laquelle
Dieu ne réponde merveilleusement quand l’homme, avec foi, l’appelle à son
secours. Sachons en faire usage pour nous-mêmes, si besoin en était, mais
sachons aussi le publier aux cas de détresses que nous connaissons autour de
nous.
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