« Car notre légère tribulation
d’un moment, opère pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de
gloire » 2Co 4:17
« Ne nous lassons pas en faisant
le bien, car, au temps propre, nous moissonnerons, si nous ne défaillons
pas. » Ga 6:9
Quel que soit l’attrait du péché, quel que
soit le degré de subtilité ou de force avec lequel la tentation se
présente …
« Livrez-vous vous-mêmes à Dieu,
comme d’entre les morts étant faits vivants, et vos membres à Dieu comme
instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous
n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce » (Ro 6:13-14).
Si formidable que soit l’adversaire, si
désespérée la situation, si grande votre faiblesse …
« Ne vous inquiétez de rien, mais,
en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu, par des prières et des
supplications, avec des actions de grâce » (Ph 4:6).
Quand votre patience est mise à l’épreuve,
quand c’est l’autre qui a tort, quand vous êtes découragé, quand les
conversations des autres chrétiens n’honorent pas le Seigneur …
« Que votre parole soit toujours
dans un esprit de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment vous
devez répondre à chacun » (Col 4:6).
Quand vous ne comprenez pas ce que fait Dieu
à votre égard, quand tout vient à l’opposé de vos désirs. Quand vous êtes
écrasé par l’épreuve …
« En toutes choses, rendez grâces,
car telle est la volonté de Dieu à votre égard » (1Th 5:18).
Quand vous êtes méprisé, persécuté. Quand
les autres ont perdu courage et veulent vous entraîner à abandonner la
lutte ; Quand l’avenir paraît sombre …
« Soyez fermes, inébranlables,
abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas
vain dans le Seigneur » (1Co 15:58).
Et en tout temps : « Réjouissez-vous
toujours dans le Seigneur ; encore une fois, je vous le dirai :
réjouissez-vous » (Ph 4:4).
Épreuves et joie
L’épreuve est là ! Comment vais-je
réagir ? Ais-je regarder en haut ou en bas ?
Vais-je faire confiance au
Seigneur qui s’est donné pour me sauver, ou laisser Satan river mes yeux sur
les choses qui se voient, remplissant mon âme de crainte, de plaintes et
d’apitoiements sur moi-même, me rendant malheureux et désagréable vis-à-vis de
tous ceux qui m’entourent ?
Vais-je concentrer toute
mon attention sur mes problèmes ou y voir la main du Bon Berger et entendre sa
douce voix me conduire à travers ces épreuves vers de plus riches expériences
de son amour ?
Certes, il y a des épreuves sur le sentier
de la foi, mais chacune est l’occasion d’expérimenter plus profondément la joie
et la paix en Christ. Ne reculons pas à leur approche ! Sinon, nous découvrirons
vite qu’il y a des difficultés encore plus grandes sur le sentier de
l’incrédulité et du manque de confiance dans le Seigneur, des épreuves amères
et qui ne procurent aucune joie à la fin. Le sentier du doute ne nous offre
rien pour nous soutenir et nous consoler.
C’est à cause de la joie qui était devant
lui, que le Seigneur lui-même a enduré la croix et méprisé la honte. Et s’il
estime nécessaire de nous faire passer par une période difficile, il désire
aussi que nous soyons soutenus par la pensée de la joie à venir, joie qu’il ne
peut nous donner qu’à travers ce temps d’épreuve. Lorsque Paul rencontrait de
nouvelles tribulations, il voyait déjà quel « poids éternel de
gloire » en résulterait pour lui.
C’est pourquoi il pouvait bénir celui qui
les envoyait et chanter des louanges à Dieu du fond de la prison. Il n’avait
pas une courte vue et n’accordait pas une attention exagérée aux souffrances du
moment ; il plaçait ses problèmes dans la perspective de l’éternité en
faisant confiance aux promesses divines.
Un poids éternel de gloire
La gloire à venir qu’il contemple,
surabondante et éternelle, lui fait prendre la juste mesure des choses de la
terre, même les plus pénibles. Certes son corps dépérit mais, dans ses
épreuves, Paul fixe les yeux sur le but final : la gloire avec Christ.
Dans son corps il est affaibli, brisé, mais son « homme
intérieur » est renouvelé de jour en jour, la puissance de la vie
divine, liée à la nouvelle création, se déploie en lui et autour de lui par son
témoignage (2Co 4. 16).
Nos épreuves ne sont pas inutiles :
elles nous gardent de l’orgueil, elles nous poussent à regarder au-delà de
notre vie si courte, elles permettent de manifester la réalité de notre foi
auprès de ceux qui nous entourent, elles donnent à Dieu l’occasion de déployer
sa puissance. Attention : la gloire ne dépend pas de nos souffrances,
elles n’ont pas de mérite en elles-mêmes. Mais la promesse mystérieuse du
Seigneur demeure : « Si nous souffrons, nous régnerons aussi avec
lui » (2Ti 2. 12).
En prenant de la hauteur, l’horizon s’étend
et l’œil de la foi discerne ce qui est invisible d’en bas ; la foi voit ce
qui est caché à l’œil naturel.
Nos tribulations, que nous pensons être à
notre désavantage, contribuent à notre plus grand bien, quand nous les
considérons à la lumière du ciel, quand nous les mesurons à l’échelle de la
gloire. D’une part, elles ne durent que le moment présent, tandis que la gloire
est éternelle. D’autre part, le poids éternel de gloire qu’elles produisent
nous reviendra en mesure surabondante.
Que cette perspective glorieuse nous
encourage et nous aide à supporter nos épreuves en les vivant les yeux fixés
sur Celui qui est le garant que toutes les promesses de Dieu s’accompliront.
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