Quand Hudson Taylor se rendit en Chine pour
la première fois, il se trouvait à bord d’un navire qui était poussé à la
dérive par les courants et se dirigeait vers une côte habitée par les
cannibales. Le capitaine ne savait plus que faire ; sachant que Hudson
Taylor était un homme de Dieu, il vint vers lui dans sa perplexité.
- M. Taylor, dit-il, j’ai fait tout ce
qui m’était possible pour sauver les passagers de ce navire. À bref délai, nous
aurons échoué sur cette terre, où nous serons pris et mangés, à moins que votre
Dieu ne vous vienne en aide. Vous croyez en un Dieu qui répond aux
prières ; priez donc qu’il nous sauve.
- Certainement, répondit M. Taylor, je
le ferai, à condition que vous mettiez les voiles afin de saisir le premier
souffle que mon Dieu enverra.
- Vous voulez dire de mettre les
voiles, quand il n’y a pas un souffle d’air ? demanda le capitaine. Je ne
peux pourtant pas faire ça sans être la risée de l’équipage tout entier. Non,
je mettrai les voiles quand Dieu aura exaucé votre prière.
- Alors, je ne prierai pas, répondit
fermement le missionnaire. Si vous n’avez pas assez de foi en mon Dieu pour
mettre les voiles, je ne veux pas lui demander du secours.
Quand le capitaine comprit que M. Taylor
pensait ce qu’il disait, il fit taire son orgueil, fit mettre les voiles comme
si le vent soufflait dans la bonne direction. Pendant ce temps, le serviteur de
Dieu était à genoux et priait. Au bout de quelque temps, il entendit un coup
frappé à sa porte.
- Qui est là ? demanda-t-il.
- C’est moi, répondit le capitaine.
Priez-vous encore pour avoir du vent ?
- Oui, certainement, répondit M.
Taylor.
- Alors, dit le marin, il vaudrait
mieux cesser, car nous avons plus de vent que ce n’est nécessaire.
« Il fait passer son
souffle ».
Psaumes
147:1 à 20
« Louez l’Eternel ! Car il est beau de célébrer notre Dieu, Car il
est doux, il est bienséant de le louer.
L’Eternel
rebâtit Jérusalem, Il rassemble les exilés d’Israël ; Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, Et il
panse leurs blessures.
Il
compte le nombre des étoiles, Il leur donne à toutes des noms.
Notre
Seigneur est grand, puissant par sa force, Son intelligence n’a point de
limite.
L’Eternel
soutient les malheureux, Il abaisse les méchants jusqu’à terre.
Chantez
à l’Eternel avec actions de grâces, Célébrez notre Dieu avec la harpe !
Il
couvre les cieux de nuages, Il prépare la pluie pour la terre ; Il fait
germer l’herbe sur les montagnes.
Il
donne la nourriture au bétail, Aux petits du corbeau quand ils crient, Ce n’est
pas dans la vigueur du cheval qu’il se complaît, Ce n’est pas dans les jambes
de l’homme qu’il met son plaisir ; L’Eternel aime ceux qui le craignent,
Ceux qui espèrent en sa bonté.
Jérusalem,
célèbre l’Eternel ! Sion, loue ton Dieu !
Car
il affermit les barres de tes portes, Il bénit tes fils au milieu de toi ;
Il rend la paix à ton territoire, Il te rassasie du meilleur froment.
Il
envoie ses ordres sur la terre : Sa parole court avec vitesse Il donne la
neige comme de la laine, Il répand la gelée blanche comme de la cendre ; Il
lance sa glace par morceaux ; Qui peut résister devant son froid ?
Il
envoie sa parole, et il les fond ; Il fait souffler son vent, et les eaux
coulent.
Il
révèle sa parole à Jacob, Ses lois et ses ordonnances à Israël ; Il n’a
pas agi de même pour toutes les nations, Et elles ne connaissent point ses
ordonnances. Louez l’Eternel ! »